La journée internationale des personnes handicapées est célébrée chaque 3 décembre à travers le monde. En Guinée, elle est célébrée également par plusieurs structures sous la houlette du département de tutelle. Mais à Conakry, certaines structures indépendantes se donnent à fond pour aider ces personnes à mobilité réduite. C’est le cas de la Cité de Solidarité. Là-bas, plusieurs handicapés, comme Ciré Diallo et Mamata Sylla, sont hébergés par ce centre humanitaire.
<< Nous souffrons ici, si on ne sort pas pour aller quémander, nous ne gagnons pas à manger. Donc nous demandons aux autorités guinnéenne de nous aider à avoir de quoi manger pour éviter d’aller quémander au bord de la route >> se lamente t-elle.
La cité de solidarité est un pensionnat créé depuis 1979 par feu président Ahmed Sékou TOURÉ. De nos jours, elle accueille 756 pensionnaires à majorité handicapés. Hadja Fatimatou Diallo, directrice de ce centre nous explique les acquis du centre, mais également les besoins qui s’y trouvent.
<< 85 a 90% vivent de la mendicité, il ya un petit groupe certes qui pratique les métiers tels que la saponification, d’autres font des petites bricoles.
L’Etat a penser à construire un centre de formation d’apprentissage des métiers pour les personnes handicapées, ce centre a été équipé avec l’appui du PNUD mais les équipements ne sont pas suffisant. Il y’a l’atelier de couture, de saponification, un Atelier de soudure, un atelier de cordonnerie de teinture. Alors sa peine à tourner sans un accompagnement, c’est très difficile de faire tourner les ateliers, voilà nous avons ces difficultés à faire tourner ce centre par manque de prise en charge et par manque de certains équipements.
Nous avonsune infirmerie qui est un dont de la Turquie qui peine à fonctionner par manque d’intrant, pas de médicaments… >>, explique Hadja Fatimatou Diallo, directrice du centre avant de poursuivre.
<< Beaucoup de personnes de bonne volonté pensent que le problème de ces pensionnaires réside uniquement au niveau de l’alimentation, moi je dirais non pour ce qui est du manger ils en trouvent ,mais il ya un problème d’éducation, l’encadrement de ces enfants. si on parvient à accompagner la cité dans le cadre de l’éducation et la scolarisation des enfants on pourra à long terme faire la rupture avec cette dépendance de la rue pour mendier.
Il y’a le problème de soin sanitaires, d’abord c’est des personnes vulnérable à cause de leurs état physique, il son vulnérables parcequ ils n’ont pas assez de moyens réellement pour les questions de mobilité et même les questions de nourriture saine.
Nous tendons la main aux personnes de bonne volonté pour nous aider à faire tourner ce centre >>,a lancé la directrice de la cité de solidarité.
Pour rappel, le 3 décembre a été déclaré par les Nations Unis en vu de faire une situation pour les personnes handicapées et améliorer leurs conditions de vie.
Nana camara pour Zoom7.info. Infos