Suite à la finale d’un tournoi de football au stade du 3 Avril à N’zerekouré, un incident tragique a causé des pertes en vies humaines et de nombreux blessés graves. La région, habituellement animée par la passion pour le sport, s’est retrouvée plongée dans le deuil et la consternation.
Les réactions de l’ensemble de la communauté ne se sont pas fait attendre. Les responsables politiques comme Dr Ben youssouf Keïta leader politique, ancien président de la commission santé de l’assemblée nationale, a exprimé son indignation face à cette situation dramatique.
<< Ma lecture d’abord est une lecture de tristesse, de consternation, d’incompréhension et de désolation. Et ces événements du stade 3 avril de N’zerekouré nous ramènent subitement au drame du stade du 28 septembre ici à Conakry. Les stades sont faits pour des réjouissances, pour des célébrations d’une festivité, souvent nationale, pour des défilés. Et, comme on dit, stade de football pour les matchs de football. Alors, c’est des moments de réjouissance. Et apprendre qu’il y a eu des morts pendant ces manifestations de réjouissance ne peut que nous désoler et nous attrister. Ce qui est arrivé à N’zerekouré est une catastrophe nationale. Parce que selon même les déclarations officielles, il y a plus de 50 morts. On parle de 56 jeunes arrachés à la fleur de l’âge. C’est une vraie catastrophe. Alors, je profite de l’occasion, en tant que citoyen, simple, de présenter mes condolences les plus attristées aux familles éplorées. Aux familles, surtout des Zérékourékas et de Labé, dont les ressortissants étaient non seulement les plus nombreux comme spectateurs, mais aussi les plus nombreux parmi les décédés >>, déplore t-il.
Selon Ben Youssouf Keita, cette tragèdie est une catastrophe naturelle qui, tout de même dépend de la volonté de Dieu. Il appelle ainsi la population à unir les efforts pour traverser cette période cruciale.
<< Personne ne peut organiser une manifestation de réjouissance pour avoir des morts. Si c’est arrivé, c’est malgré la volonté de tout un chacun. Et c’est pour cette raison que je ne tarderai pas à présenter mes condoléances. À tout le peuple de Guinée. Et mes condoléances au premier magistrat de la Guinée, qui n’est autre que le président de la République-Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya. Parce qu’il n’aurait jamais souhaité de tel drame. Alors, je voudrais profiter, appeler la population au calme. Et savoir que… C’est de la volonté divine. Mais il y a des responsables. Et je demande aux autorités de tout mettre en œuvre pour trouver les responsables de cette défaillance, afin que les responsabilités soient situées. Que des sanctions soient prises. Pour que plus jamais de tels malheurs n’arrivent >>, ajoute t-il.
Cette tragédie survenue à N’Zérékoré le dimanche 1er décembre 2024 a profondément marqué la communauté et rappelé l’importance de la vigilance et de la sécurité lors des événements rassemblant de nombreuses personnes. Il est essentiel que les autorités locales et nationales prennent des mesures appropriées pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir et pour garantir la sécurité de tous les citoyens lors de manifestations sportives et culturelles, a confié notre interlocuteur.