Le tirage au sort du championnat d’Afrique des nations (CHAN) est prévu pour le mois d’août prochain en Tanzanie. Ce tournoi est d’une importance capitale pour la promotion du football local. L’équipe nationale de Guinée a été placée dans la poule C, aux côtés de l’Ouganda, pays hôte, et du Niger. Cette répartition a suscité de nombreuses réactions parmi les journalistes et analystes sportifs guinéens. Pour qSalematou Sylla, sur les enjeux et les attentes de cette compétition son énormes.
<< Le résultat, ça se fait sur le terrain, donc c’est à l’issue des 90 minutes. Je crois qu’à la Guinée, aujourd’hui, on a des talents qui peuvent oser devant n’importe quelle équipe, mais comme je l’ai dit au départ, ça dépend de la bonne préparation. Il faut créer les conditions qu’il faut pour l’équipe et aussi pour l’encadrement technique afin de tirer son épingle du jeu. Je pense que ce tirage n’est pas tellement lourd pour le signe local de la République de Guinée, d’autant plus qu’on a l’expérience, l’expertise à travers les différentes participations. Si je ne m’abuse, ça va être la quatrième participation de notre équipe à ce championnat d’Afrique des Nations. Je pense que la Guinée, si tout est mis au point pour attirer, il faut tirer son épingle du jeu et pourquoi pas aussi prétendre même de marcher sur le podium >>, déclare Salematou Sylla, journaliste sportive.

Une question intéressante qui émerge de cette analyse est celle de la volonté de certaines équipes d’éviter des adversaires spécifiques. Certains analystes ont fait valoir qu’il est impératif pour une équipe de ne pas se concentrer sur la peur de rencontrer telle ou telle nation, mais plutôt d’adopter une approche mature et proactive. Cela signifie que la Guinée doit être prête à affronter tous les adversaires dans un esprit de compétition, visant à élever son niveau de jeu pour atteindre des performances optimales sur le terrain.

« Dire que s’il y a des équipes à éviter dans les Q1 et les Q2, moi je dis non. N’oubliez pas que le CHAN est une compétition que la Guinée connaît très bien. En quatre participations, je rappelle qu’en 2016, on avait fini quatrième. Ensuite, on avait été éliminé au premier tour au Maroc en 2018. Ensuite, on est revenu au Cameroun. On a été troisième quand même. C’est une compétition qui réussit bien à la Guinée. Et donc, à mon avis, vu la configuration des différentes poules où il y a trois pays qui s’organisent pour la première fois, je pense qu’on ne peut pas éviter, en tout cas, les pays organisateurs là, pour être dans une poule qui abrite les pays organisateurs.
La deuxième des choses, moi je pense à ce niveau aujourd’hui, quand on est une nation sérieuse ou ambitieuse qui veut aller remporter la Coupe, je pense qu’il n’y a pas de pays à éviter. Surtout, c’est une compétition qui réussit bien à la Guinée. On est parti, on a prouvé à tout le monde que oui, le championnat guinéen est vendable partout. Et on a fait des preuves avec des très belles prestations. Je rappelle la génération des morlaye là et autres là qui ont émerveillé tout le continent africain. Moi, j’étais au Cameroun en 2021 avec l’équipe locale. Donc, à mon avis, aujourd’hui, ce tirage, qu’il soit bon ou pas, l’essentiel, c’est de se préparer », martèle Mamadou Diallo journaliste sportif à la RTG.
Le tirage au sort du CHAN place la Guinée dans une situation où elle doit se prouver. L’analyse des équipes adverses et la préparation stratégique seront essentielles pour transformer cette opportunité en succès. Ce championnat représente non seulement une plateforme pour ces joueurs et entraîneurs, mais également une chance pour la Guinée de se positionner sur la scène du football continental.
Ibrahim Baba Camara