Ce vendredi 28 février 2025, l’Asssemblée générale ordinaire de l’Ordre National des Expets Comptables et des Comptables Agréés de la Guinée s’est tenue dans le but d’examiner et adopter les comptes de l’exercice 2025. À cette occasion, l’organisation nationale de la profession comptable vouée à servir l’intérêt public en renforçant la profession et en contribuant au développement d’une forte économie en Guinée, dans la région et à l’international.
Il sont composés de 53 membres et autres personnes physiques en société, dans la pratique en cabinet et au service de tous les secteurs d’activités publics et privés, exerçant sur tout le territoire national et à l’étranger.
Par ailleurs, tous les grands points inscrits à l’ordre du jour ont été examinés avec soin. La réunion qui s’est tenue durant des heures en personne et en virtuelle s’est terminée avec l’adoption à l’unanimité de l’ensemble des résolutions. M. Lamine Touré, inspecteur des finances, représentant du Commissaire général trace les grandes lignes.
« L’Assemblée générale s’est très bien déroulée. Les défis sont énormes et sont soulevés par le Président, ainsi que les présidents des membres des différentes commissions. Ces questions retiennent notre attention et j’espère bien lorsque nous soumettrons leurs propositions. Le ministre de l’Economie et des Finances n’hésitera pas à les accompagner et nous attendons de leur qualité de commissaire auprès des sociétés publiques et les sociétés mixtes pour un travail accru, notamment en termes de fiabilité de l’information financière, la certification des états financiers et leur contribution à la mobilisation des recettes pour le financement du développement, à travers non seulement les recettes fiscales, mais également les dividendes », a déclaré M. Touré.

De son côté, le président de cette structure des experts M. René Marie Kadouno a fait savoir que la rencontre d’aujourd’hui a été vraiment satisfait compte tenu de la mobilisation des uns et des autres.
« L’Assemblée comptable est une assemblée statutaire. Comme le disent nos textes, nous devons tenir une assemblée générale tous les ans de façon à rendre compte des activités du Conseil de l’Ordre et du Bureau de l’Ordre. Et c’est donc bien celle-ci qui s’est tenue pour respecter les thèses en vigueur au niveau de notre organisation professionnelle, lorsque vous devez produire une activité sur un exercice donné, vous êtes bien obligé de présenter un budget pour le soumettre aux membres qui eux contribuent au financement de nos activités. Et c’est en cela que le budget 2025 a été proposé au regard des engagements ou des défis que nous comptons relever au cours de cet exercice », a-t-il souligné avant de poursuivre.
« Aujourd’hui, l’État a une préoccupation majeure, tout comme les sociétés privées. C’est une meilleure gouvernance et la transference au regard des informations financières. Et celle-ci se fait, quels que soient les nouveaux, au départ, par notre profession. C’est nous qui qualifions les comptes, c’est nous qui soumettons le compte aux différentes parties prenantes qui existent au sein d’une société. Le travailleur veut qu’on augmente son salaire. Mais quand on augmente son salaire, ça diminue le résultat. Et l’État peut ne pas être d’accord. Vous avez des clients également qui demandent à ce que les prix baissent. Si les prix baissent, le chiffre d’affaires baisse, le résultat baisse, les dividendes baissent. Donc nous, on est au centre, on est presque des arbitres pour pouvoir harmoniser cette relation entre les différentes parties prenantes. Et c’est en cela que notre responsabilité est grande », a conclu le président.
Sana Sylla